Tout avait pourtant bien commencé. Chacun avait mis du sien. Le très honoré président Le Graet avait fixé le cap : le dernier carré. Un nouveau sélectionneur Olivier Echouafni - "un footballeur qui nous a fait rêver !" selon plusieurs experts - avait été mis en place. La préparation avait été intensive. Les joueuses clamaient à tous stylos et micros leur volonté d'aller jusqu'au bout. Bref l'Euro était déjà quasiment acquis. Les merdias - pardon les médias - s'étaient mis de la partie. Cette fois, on allait voir ce que l'on allait voir...
Eh bien on a vu. Un jeu indigent pendant les trois rencontres de poule et une élimination oh combien logique face à l'Angleterre (0-1). Pourtant selon les experts les stats étaient avec nous : "Les Françaises n'ont jamais été battues par les Anglaises depuis... " Oh presque aussi longtemps que l'existence de mes langes.
Oui, on a vu et même entendu des bipèdes incapables de la moindre autocritique. "Un déni pour le football... Elles ne nous ont rien montré... On était meilleures qu'elles... Une injustice..." Et patati et patata. Difficile de se dégonfler le melon quand tout un chacun vous a bourré le crâne de certitudes.
Suites de cette triste et en définitive morale histoire : Le Graet va garder sa suffisance, Echouafni échouera encore, les demoiselles continueront de pleurer lorsqu'elles devront recommencer leurs gammes. Quant aux experts et aux médias, faisons-leur confiance pour tenter de nous vendre leurs salades frelatées. Hélas pour eux, ils ne nous convaincront pas
ADM, le 31 juillet 2017