Jour de chance chez Anatole. Onze heures. Dring dring dring. - "Allo" (toujours la petite voix de la prudence).
- "Madame... ?"
- "Oui."
- "Je me présente. Julien Trucmuch. Je travaille pour l'Office national de bidulmachin, en liaison étroite avec la Sécurité sociale..."
- "Oui et alors ?"
- "Nous menons une enquête pour savoir si vous avez des problèmes de remboursements avec la Sécurité sociale."
- "Ah très bien. Non, je n'ai pas de difficultés particulières depuis le 8 juillet 1999, jour de mon décès."
Le reste de la conversation ne présente guère d'intérêt. Morales de l'histoire :
1° Les abrutis de France Telecom au lieu de manipuler cordes ou révolvers feraient mieux de mettre à jour les fichiers qu'ils vendent.
2° Les paresseux de la Sécu, au lieu de surveiller en permanence l'horloge au mur, seraient bien inspirés de placer des tables d'écoute chez FT afin de mieux contrôler ce qui peut s'éructer en leur nom.
Anatole de Mururoa, le 11 décembre 2011