Ce matin, je me suis levé avec une belle intention : casser ma tire-lire pour offrir une pâquerette à l'élue de mon coeur. Consultons mon carnet sur "Face de bouc". Marine ? Pas question ! Voilà peu, elle m'a insulté à bord de son gros 4X4. Nadine ? Trop intellectuelle pour mon unique neurone. Rachida ? Cette bling-bling méprisera ma fleur. Rama ? Difficile de joindre une SDF. Christine ? Ah ! si elle avait tenu sa promesse de cure d'amaigrissement. L'autre Christine, la mondialiste du FMI ? Elle va m'accuser de grever mes économies. Marielle ? Trop snob et puis allez donc situer le centre de ses désirs. Cécile ? Elle va me mener en bateau au sommet du Mont-Blanc. Eva ? La période des soldes est passée. Martine ? Elle va me saouler de promesses voilées...
Quel massacre, cette Saint Valentin ! Comme dirait Moody's, ça vous donne le blues (hum). Quoique. Massacre à la Saint Valentin... Mais oui ! Chicago, la prohibition. A cette époque, les Américains ne bombardaient pas à tous vents les peuples qui souffrent. Leurs élites s'envoyaient des pruneaux. La classe. Même les sardines marseillaises s'en souviennent. Le sang coulait. Des roses rouges. Quelle preuve d'amour pour une Saint Valentin ! Mais pour qui ?
Anatole de Mururoa, le 14 février 2012