Le blog de anatole de mururoa

Reconnaissons, sans aucune arrière-pensée, la légitimité et le pouvoir de nos présidents de la République. "Nous sommes en guerre"... "Nous sommes en guerre"... "Nous sommes en guerre"... Combien de fois n'avons-nous entendu cette phrase prononcée par François Hollande et Emmanuel Macron, sans négliger Nicolas Sarkozy ?

Nous sommes donc en guerre. Jadis, dans ces circonstances, les traîtres à la patrie relevaient de la cour martiale et étaient parfois fusillés. Vérité d'hier, déni d'aujourd'hui : on voit chaque jour s'élever maintes voix pour prendre - au nom de valeurs qu'ils n'ont cessé de combattre - la défense des djihadistes, exiger leur retour en France pour des procès où au pire ils ne risqueront que quelques années d'emprisonnement. 

Ben voyons ! Cette argutie ne peut séduire que les lobotomisés ou les belles âmes qui croient que mal et terreur ne sont que des fantasmes véhiculés par d'odieux égoïstes ou pire  d'ignobles fascistes.

Vous avez trahi votre patrie ? Vous avez battu, violé, assassiné, égorgé des innocents ? Assumez vos actes, ne vous comportez pas en couards et en pleureuses. Quant à vous, belles âmes, allez vous faire désintoxiquer du syndrome de Stockholm.

ADM. le 27 janvier 2018

Merveilleuse Anne Hidalgo qui s'occupe de tout et de rien. Enfin presque. L'Andalouse aurait-elle oublié que les rats par millions sont entrés dans Paris ?

Eh bien non ! Alors qu'hier sur le site de la municipalité au mot "rat", on vous renvoyait (sic) à Raspoutine, depuis aujourd'hui, la reine aux colliers de mille ca rats a changé son fusil d'épaule : elle se targue d'en avoir déjà é rats diqués plus d'un million. Hélas, ses rats batteurs seraient en nombre insuffisant.

Courage dame Hidalgo, entonnons ensemble le chant révolutionnaire qui devrait obtenir un franc succès quand la ville accueillera les JO : ah ça i rat, ça i rat, ça i rat, les rats on les pen d' rats.

ADM, le 24 janvier 2018

Il est des femmes qui ayant perdu leur Eurydice chantent cette disparition. A Rennes, des mâles, dirigeants sportifs à leurs heures perdues, pleurent leurs trophées égarés. Pfft ! Les deux Coupes de France gagnées par le club phare de la Bretagne - tout ricanement sera puni d'une amende de 135€ - en 1965 et 1971 ont disparu. Selon certaines bonnes sources, le vol daterait de plusieurs années. Au moins, à Rennes, on sait garder un secret.

Sniff sniff sniff... Les limiers du club ont tout fouillé : toilettes, douches, vestiaires, poches du conseil d'administration, sacs des joueurs, soutien-gorge de la gardienne... Rien rien rien ! La garde de ces trésors ne nécessitait pourtant pas une armada de cerbères. Deux coupes depuis 1945, soit un trophée tous les trente-sept ans : une armoire de toilette suffisait. Imaginez le même larcin au Real de Madrid ou au Bayern de Munich ! 

En bons voisins, les Guingampais, surnommés les "ploucs" par certains hobereaux rennais, ont proposé à leurs malheureux rivaux de déposer dans leur vitrine une des deux Coupes qu'ils avaient précisément gagnées contre... eux ! Au royaume de l'humour, les Guingampais sont bien les rois. Quant aux Rennais, reconnaissons-leur une vertu : celle d'être parvenus au firmament du ridicule.

ADM, le 22 janvier 2018

Actuellement, nous assistons à un bien curieux spectacle en Macronie : les CRS tapent et gazent les gardiens de prisons, pendant que les zadistes de Notre-Dame-des-Landes occupent en toute quiétude des terres indues. D'où l'intérêt de ce sondage : les CRS doivent-ils distinguer gardiens de prison et zadistes ? Attention ! vous n'avez le choix qu'entre les propositions suivantes :

- les gardiens de prisons n'ont qu'à changer de métier et, par exemple, aller cultiver le pavot en Loire atlantique ;

- les zadistes sont mieux là qu'en Syrie et, de plus, coûtent moins cher en allocations familiales que nos envoyés spéciaux sur les terres orientales ;

- le gouvernement ne dispose pas des moyens nécessaires à l'expulsion de 200 personnes fortement armées et qui, contrairement aux gardiens de prison, ne paient pas l'impôt couvrant en partie les frais nécessaires à l'opération ;

- les 500 zones de non droit en France seraient capables, elles aussi, de revendiquer la non discrimination qui sied à un Etat macronien.

Donc... En toute logique...

ADM, le 20 janvier 2018

Ce vendredi et demain, un grand quotidien régional Ouest France qui dégouline de bonnes intentions - ce qui ne l'a pas empêché de s'asseoir sur les droits d'anciens collaborateurs - organise un colloque au titre évocateur : Vivre ensemble. Bref "Rennes, capitale du vivre ensemble". En toute simplicité.

Parmi la multitude d'invités, notons la présence de deux personnalités réputées pour leur art de vivre : Jack Lang et Daniel Cohn-Bendit. Bravo, mais...

Qu'il nous soit permis de regretter l'absence de Roman Polanski et de Frédéric Mitterrand. Avec les deux susnommés, ils eussent pu se livrer à une partie carrée. Dommage. Ils auraient même pu inviter de jeunes spectateurs qui auraient  - n'en doutons pas - assisté attentivement à leurs ébats - pardon - débats.

ADM, le 19 janvier 2018