Le blog de anatole de mururoa

Christiane Taubira, le 13 janvier, au journal de vingt heures de TF1, vous hésitiez pas à déclarer : "Le Code civil ne bouge pas sur la filiation. Il n'y a pas une ligne de modifiée au titre VII qui concerne la filiation." Or l'article 2 de votre projet ne consiste-t-il pas précisément à remanier ce titre VII ?

Vous affirmiez aussi : "C'est un texte de loi qui n'enlève strictement rien à personne et ne supprime pas les mots de 'père' et de 'mère'." Or, dans les pages allant de 2 à 9, les articles 4 à 21 ne consistent-ils pas précisément à chasser ces deux mots du vocabulaire juridique français ? Dans votre projet, 'père' et 'mère' ne sont-ils pas supprimés près de 100 fois ?

Même démarche pour les articles 399, 747 et 749 où vous allez même jusqu'à supprimer les adjectifs 'paternel' et 'maternel'. Préférant la formulation "entre chaque branche" à celle actuelle : "... de la branche  paternelle et de la branche maternelle."

Alors, Madame la garde des Sceaux, seriez-vous une adepte du mensonge permanent comme un autre, selon un feu titulaire de la francisque, l'aurait été du coup d'Etat ?

Merci à JM pour son alerte.

Anatole de Mururoa, le 4 février 2013

Le voyage éclair de François l'Africain au Mali n'était pas dû uniquement à des causes stratégiques et politiques. ADM News peut vous l'annoncer en exclusivité : François Hollande sera demain à Bamako pour épouser sa compagne Valérie Trierweiler. Une manière personelle de rendre hommage à Amadou et Mariam pour leur tube "Le dimanche à Bamako, c'est le jour de mariage...".

Vous ne l'avez tout de même pas cru ? Issus de la cuisse de Jupiter, les amants élyséens ne vont tout de même pas se compromettre avec les pratiques de leurs sujets. "Le mariage pour tous", c'est d'un vulgaire...

Anatole de Mururoa, le 2 février 2013 

J'aime mon épouse qui n'aime pas le ménage. Par osmose, je n'aime donc pas le ménage. Pourtant, par amour pour elle, il m'arrive de le faire. Ce qui, selon les spécialistes, nuit à mes étreintes amoureuses. Conséquence, mon épouse m'aime moins, même si, désireuse d'avoir une preuve de mon amour, elle aspire à ce que je fasse le ménage. Comme je ne le fais pas toujours, elle décide à son tour, par amour pour moi, de le faire. Ce qui altère ses propres performances au lit et induit le risque que je l'aime moins. Or, je vous l'ai dit, dès le début, j'aime mon épouse. Surtout quand elle fait le ménage à ma place. Dur dur d'assumer ses contradictions. A deux le ménage, c'est déjà difficile. Mais quand celui-ci se met de la partie, à trois, cela devient quasiment impossible.      

Anatole de Mururoa, le 1er février 2013

Normal 1er, vous qui chaussez trop bien les bottes de votre prédécesseur, distinguez vous de lui. Amusez vos sujets ! Au moment où le Parlement entame des discussions houleuses sur votre engagement 31, il serait opportun à votre Majesté de distraire le bon peuple qui, entre guerre, chômage, licenciements, médicaments létaux et états d'âme de stars vieillissantes, commence à trouver le "changement" un peu saumâtre.

Soixante engagements, tous numérotés. Merveilleuse conjonction. Organisez un Loto élyséen. Entre les promesses tenues, celles qui le seront peut-être, celles qui ne le seront sans doute pas et celles qui ne le seront jamais, le champ est large. Ce Loto porterait sur un trimestre. Il s'agirait, comme toujours, de trouver le quinté, à défaut le quarté et, pour les moins clairvoyants, le tiercé. Nouveauté, les prix ne seraient pas distribués en argent - "l'Etat est en faillite", comme le dit votre ministre, le clairvoyant Michel Sapin - mais en loisirs sponsorisés, avec la participation gracieuse de vos amis. Le premier prix pourrait ainsi être une semaine à l'île Maurice avec Aurélie Filipetti, le deuxième un week-end à Zanzibar avec Laurent Fabius, le troisième une croisière dans les mers australes, au large de Fukushima, en compagnie de Cécile Duflot. 

A ce Loto, s'ajouterait la tenue de paris contrôlés par la Française des jeux présidentiels. Le but étant de trouver le jour et l'heure où un engagement serait mis en oeuvre. Le jackpot irait jusqu'à remporter une semaine à la montagne en compagnie de Florence Cassez et Valérie Trierweiler. 

Certains objecteront que dans ces récompenses ne figure aucune personnalité de l'ancienne majorité. Nous avons assez donné. Vous nous voyez toute une semaine en compagnie de Roselyne Bachelot ? Nous passerions notre temps à compter les doses de vaccin mises au rebut !

François Hollande, exaucez notre requête. En récompense de notre initiative juteuse pour le trésor public, nous solliciterions auprès de votre Majesté une faveur exceptionnelle : celle de nous organiser un week-end avec Christine Lagarde et Bernard Tapie. Sûr que ces deux-là nous inspireraient quelques billets. 

Anatole de Mururoa, le 30 janvier 2013

Quelles sont donc ces créatures que l'on voit envahir nos trottoirs et nos rues dès qu'une partie de la population décide de se rassembler sur la voie publique ? Renseignements pris, il s'agirait de "CRS", comme "Compagnies républicaines de sécurité". "Compagnies", c'est vrai, puisqu'ils ne se déplacent qu'en meutes, à la queue leu leu. "Républicaines", voilà bien un terme impossible à définir, quel que soit le dictionnaire consulté. "Sécurité". Ca non ! Plutôt d'insécurité si l'on analyse le comportement de cette espèce animée.

Qui sont-ils d'ailleurs, ces CRS ? Certains pensent qu'il s'agit d'êtres vivants  qui auraient subi une lobotomie. D'autres, à considérer leur tenue issue de "La guerre des étoiles", y verraient plutôt les survivants d'une lignée dégénérée abandonnée jadis sur Terre par des visiteurs venus de l'au-delà. Personnellement, nous pencherons pour une autre hypothèse, celle de détenus que, devant la surpopulation carcérale, on aurait libérés et revêtus d'uniformes pour tenter de les normaliser.

Les CRS ont-ils une âme ? Question fort ardue, puisque nous ne sommes nous-même pas certain d'en posséder une. En revanche, une certitude : ce sont des bipèdes munis de bras, puisque nous les voyons souvent user de leurs membres supérieurs et inférieurs pour frapper nos concitoyens au sol.

Les CRS parlent-ils ? Oui. Entre deux grognements et trois borborygmes, ils vous éructent : "J'ai des ordres." Un vocabulaire apparemment limité à ces trois mots, car nous n'avons jamais perçu d'autres sons sortir de leur bouche.

Les CRS sont-ils dangereux ? Oh que oui ! Ce qui ne les empêche pas d'être lâches. Si vous passez non loin d'eux, les regardez, à leurs yeux de travers, ils vous frapperont sans demander votre reste. Plutôt à dix contre un. De façon à assurer le bon tabassage qui leur vaudra la prime dite de "sauvagerie républicaine".

Quel est le QI moyen des  CRS ? Difficile à dire. Aucune machine à tester n'aurait jusqu'ici dépassé le 25.  

Comment sont recrutés les CRS ? Les CRS se reproduisent-ils entre eux ? Bonnes questions, mais dont les réponses mériteraient d'êtres étayées par de solides recherches. Selon certains observateurs, quelques CRS seraient prêts à entamer une demande de "Mariage pour tous". A confirmer.

Pourquoi sont-ils devenus CRS, plutôt que d'être brancardiers, visiteurs d'hôpitaux, aides médicaux, ou autres professions au service de la collectivité ? Impossible de répondre, puisqu'on ne connaît ni leur origine, ni leur QI, ni leurs fantasmes - même si, sur ce dernier point, on peut avoir une petite idée. Il serait opportun que des paléoanthropologues se penchent sur ce dossier qui mérite d'être approfondi : CRS en 2013.

Anatole de Mururoa, le 28 janvier 2013