Ne parlez surtout pas de réduire les effectifs de la fonction publique devant les socialistes. Juliette Méadel nous en a encore fourni la preuve ce soir sur C news. La rengaine, on la connaît : éducation, santé, justice, prisons - surtout quand on veut accueillir les djihadistes -, policiers, forces armées... Surtout ne pas toucher !
Eh bien Madame l'ancienne secrétaire d'Etat de Francois Hollande, je vais vous surprendre : vous avez raison. A quelques nuances près, je ne peux oublier la mort de ma mère déshydratée, parce que ces demoiselles de Plaisir (78) "débordées" regardaient la finale de Roland-Garros en 1985... Mais vous avez raison, Juliette Meadel, le pays a besoin de fonctionnaires.
Il n'empêche que vous êtes une tricheuse, sinon une hypocrite. Les coupes, il faut les faire dans les administrations territoriales, ce fameux mille-feuille qui engraisse les parasites : depuis les communes jusqu'aux régions, en passant par les communautés de communes et les instances départementales. Ils n'en branlent pas une : souvent à deux ou trois pour une même tâche. Ne parlons pas des jours de carence...
Tenez, je connais même un lieu où trois personnes, qui ont eu le malheur de renverser leur cafetière, ont blablaté trois quarts d'heure devant moi. Un autre exemple ? Ce bipède qui, lors d'un renouvellement de concession, découvre qu'il s'est trompé dans mon adresse, ce qui ne l'empêche pas d'oser me demander "si je n'ai pas déménagé récemment", alors que j'habite au même endroit depuis 37 ans... Dehors ce genre de parasite. Ou à la retraite !
Juliette Méadel, allez-vous parfois gare Saint-Lazare ? Vous y verriez des emplois à la soviétique : des employés, vêtus de casquettes et d'uniformes, censés nous informer et qui s'agglutinent, gobelets de café à la main. C'est sur ce genre de budgétivores qu'il faut gagner des emplois, afin de renforcer les secteurs indispensables au bon fonctionnement du pays. Secteurs que, comme moi, vous défendez avec talent.
Hélas, hélas, hélas ! Avec les socialistes, c'est toujours la même rengaine. Cessez donc de nous enfumer !
ADM, le 5 février 2018