Avec "Moi président", la langue française fonce vers l'abject

Ne méprisons pas le rôle de François Hollande, ce "Moi président" racoleur, trompeur et dévastateur. Cet être joue un rôle important dans l'évolution de la langue française. Prenons l'exemple de l'expression "sans-dents" :

- Définition classique : qui a perdu ses dents et ne peut donc plus mastiquer sa nourriture.

- Définition hollandaise : pauvre qui n'a pas les moyens de soigner sa denture et auquel on ne demande que de voter pour soi, afin d'assumer sa volonté de puissance sûre d'elle-même et dominatrice.

Tut tut tut, Anatole ! A-t-il vraiment prononcé ces mots ? Ne seraient-ce pas les allégations d'une harpie blessée d'avoir été éjectée par l'homme qu'elle aimait ? Fort bien. Encore pourrait-on répliquer qu'il faut une sacrée imagination pour inventer une telle conversation...

Tournons nous alors vers le mot "goujat" :

- Définition classique : autrefois, valet d'armée ; de nos jours, homme mal élevé, grossier.

- Définition hollandaise : "Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." Dégage soubrette ! il n'y a plus rien à voir. Notons au passage le remarquable pléonasme "la vie commune que je partageais..." Sans doute l'occasion d'ajouter un "je" révélateur de la personnalité du sieur...

Et là aucun doute. Le communiqué a bien été publié au vu et au su de tous les électeurs. Conclusion : avec "Moi président", la langue française fonce vers l'abject.

ADM, le 4 septembre 2014