Depuis plusieurs jours nos chers médias - télévisions, radios, presse écrite - sont étrangement silencieux sur l'intervention russe en Syrie. On les comprend. Les nouvelles sont en effet alarmantes : il semblerait que les troupes russes soient mises en déroute par celles de Daech qui ne seraient plus qu'à quelques encablures de Damas. En fait, seul l'important effort de guerre occidental - et notamment français - laisse un mince espoir de pouvoir repousser la horde.
Un instant ! Pendant la rédaction de ce billet, des nouvelles venues de sources étrangères concordantes laissent entendre qu'au contraire ce sont les forces de l'Etat islamique qui soient mises en pièces par les Russes...
Eh bien, avec moi, ça ne marche pas. Si cela était vrai, nos nobles représentants de l'information démocratique ne manqueraient pas de nous en tenir informés, nous qui, par nos impôts, contribuons à payer le coût élevé de l'intervention française. Au nom de nos valeurs, ils se réjouiraient !
Et surtout que personne sur Facebook ne vienne prétendre que l'Etat islamique bénéficie de la complicité - "pétrole obligerait" - des Etats-unis, d'Israël et de l'Arabie saoudite. Ce serait porter une attaque fatale à l'honneur de nos gouvernants et de nos médias. Impossible deviendrait alors français.
ADM, le 28 octobre 2015
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