"Si vous quittez l'UE, je devrai prendre des sanctions commerciales contre vous." Voilà en résumé le sens de la visite de Barack Obama à Londres. Venu soutenir David Cameron quelques jours avec le référendum sur le Brexit, le président américain qui, à ma connaissance n'est pas européen, sait bien qu'avec les Anglais - excluons nos amis écossais - il dispose du cheval de Troie qui lui permet de connaître les dessous de l'UE et, éventuellement, de saboter le destin d'un ensemble qui lui fait peur. Messieurs les Anglais, antan on vous disait de tirer les premiers ; aujourd'hui, contentez-vous de déguerpir ! Le bon peuple le sait : on ne peut avoir à la fois le beurre et l'argent du beurre. Alors que Barack Obama fasse son pan-pan cul-cul sur sa colonie ! Peu nous chaut.
ADM, le 24 avril 2016