La scène se déroule quelques instants avant le résultat du premier tour de la Présidentielle. Convaincu qu'il va être qualifié pour le second tour, Jean-Luc Mélenchon donne, devant une caméra indiscrète, ses instructions à ses proches. "À partir de maintenant, nous n'appartenons plus à une secte, mais à la France. Vous m'entendez bien. Désormais, nous appartenons à la France." Une "secte" : Hé hé hé quel bel aveu !
Ah mes amis, une secte, cela laisse des traces. Au soir du Premier mai et des violences nées un peu partout dans Paris, notre grand bourgeois y va de son analyse scientifique : "Le fait des casseurs de l'extrême-droite." Ben voyons, sans doute est-il le seul à le dire, mais, quand on a appartenu à une secte, on a le droit d'avoir des hallucinations manipulatrices.
D'accord, le lendemain, notre Jean-Luc national, qui avait profité de la nuit pour retrouver ses esprits, est revenu sur ses accusations péremptoires : "Il s'agissait d'autre chose." Sans précisément dire de quoi il s'agissait.
Dans l'attente de ses prochaines élucubrations de sectaire illuminé, réjouissons-nous d'avoir dans notre vie politique un tel guignol, mais espérons qu'il n'aura jamais accès aux plus hautes fonctions de l'Etat.
ADM, le 3 mai 2018