Ca y est, la machine infernale de la défaite s'est remise en route cette semaine au sein de la gauche française. Pendant que le prince s'agitait au milieu des grands du monde et câlinait Obama "Boumboum" devant les télévisions, qu'en était-il de nos braves dirigeants de l'opposition? François Hollande, fort discret sur les affaires internationales, faisait un gros dodo, acceptant juste d'être photographié dans son fief corrézien. Mais n'allez pas croire que l'inactivité était complète à gauche. Sur France 2, Jean-Pierre Chevènement annonçait sa candidature à l'élection présidentielle.
Le Che candidat? Mais bien sûr! le scénario de 2002. La gauche éjectée du second tour. Maintenez Mélenchon, ressortez Taubira du placard et la partition sera
achevée. Mesdames, Messieurs de la gauche, on pouvait craindre que vous ne fussiez tentés de nous rejouer le "Requiem pour une gauche défunte". Mais pas si tôt!
Anatole de Mururoa, le 7 novembre 2011