Chere petit papy Francois, je t'écrit cete lettre pour te remercier. Tu es très pris par ton métier de président et pour temps tu as eu la gentillesse de t'occuper de petites choses, comme la vie de moi et de mon papa.
Tu sais, moi comme toi, j'aime les éléphants. Toi, c'est des chocialistes (je sé pas comment ça s'écris), moi c'est ceux du cirque Pinder. Des méchants monsieurs voulaient les tuer parce qu'ils étaient malades. Et bien toi, tu les as sauvés, "grassié" il a dit mon papa. Je te fais de grosses bises pour ça et mon papa aussi d'ailleurs. Ce matin, grasse à toi, il a pri son premier café en plus. Car mon papa il a kalkulé, avec son augmantation du smik, il va pouvoir prendre tous les moi, cinq cafés de plus. Et ça, ça vaut encore plus de bizous.
Papa m'a aussi demandé de te demander quelque chose. Ce soir, tu vas manger chez les riches. Ne leur dit pas ce que tu as dit l'année dernière : "J'aime pas les riches." Surtout avant Noel où papa, il dit que tout le monde doit s'aimer. Alors soi gentil. "Les riches, comme dit mon papa, il en faut pour travailler chez eux comme domestics." Et puis, petit papy françois, dis-moi dans mon oreille. Les riches quand ils t'invitent , tu les aimes bien ? Et puis avec leur argent, tu peux payer tous les sapins de Noel dans ta grande maison, à l'Ellisé. Excuze-mois pour l'ortograffe, mais ma métresse, elle es malade depui un mois. On s'amuze bien depuis qu'elle és partie. Bizous. Bizous.
Po Jeannot,
Anatole de Mururoa, le 18 décembre 2012